Tout à la fois vitrine technologique de l’efficacité énergétique et pôle de compétences de l’éco-construction, la Cité de l’Environnement est un bâtiment à énergie positive très en avance sur son temps. Illustration.

 

Le premier bâtiment tertiaire à énergie positive de France : La Cité de l’Environnement

green energy concept, lightbulb with plant growing insideLa Cité de l’Environnement est un ensemble de bureaux vraiment à part. Primo, c’est le premier bâtiment tertiaire à énergie positive du pays : inaugurée en 2010, cette vitrine technologique qui annonce la performance énergétique de demain répond déjà aux exigences de la RT2020.  Deuxio, c’est un lieu unique qui rassemble des spécialistes de l’éco-construction et de la rénovation durable : architectes, urbanistes, bureaux d’études et de conseil, diagnostiqueurs, promoteurs et constructeurs, experts des énergies renouvelables, etc. Bâtisseurs responsables, ils partagent les mêmes valeurs et surtout la même ambition : constituer « un pole de compétences environnementales de référence pour les bâtiments« , en France et en Europe.

Respect de l’environnement et bien-être des occupants en ligne de mire

En plein cœur du parc technologique de la Porte des Alpes près de Lyon, la Cité de l’Environnement est née de l’imagination d’experts de la qualité et de la performance environnementale dans le bâtiment. Parmi eux, le constructeur MCP Ingénierie, les urbanistes paysagers de l’Atelier LD, les Etudes thermiques Bastide Bondoux et les architectes-urbanistes de l’Atelier Thierry Roche, déjà à l’origine de Descartes+, autre bâtiment tertiaire à énergie positive qui ouvrira ses portes dans le courant de l’année. Architecture, intégration dans le paysage, choix des matériaux, maitrise des consommations énergétiques, énergies renouvelables, distribution des espaces, tout a été pensé pour associer respect de l’environnement et bien-être des occupants.

Cap sur la performance énergétique

Résultat : la Cité de l’Environnement affiche une consommation de l’ordre de 103,5 kWh par m2 et par an pour une production photovoltaïque dépassant les 105 kWh par m2 et par an. Le bâtiment produit bel et bien davantage d’énergie qu’il n’en consomme. Pour obtenir une telle performance énergétique, différentes solutions ont été mises en œuvre : architecture bioclimatique avec orientation sud-nord, isolation par l’extérieur pour éviter les ponts thermiques, ouvertures étudiées, apports solaires maîtrisés, ventilation naturelle, triples vitrages, ventilation à récupération d’énergie, pompes à chaleurs, 1400 m2 de panneaux photovoltaïques, équipements à faible consommation, etc. Mais les aspects techniques ne sont pas les seuls à entrer en ligne de compte.

Le rôle clé des occupants du bâtiment

Conscients que les occupants ont un rôle important à jouer dans la performance énergétique du bâtiment, ses concepteurs ont en effet misé sur une approche comportementale. Une sorte de « vivre ensemble » où la gestion et la gouvernance du lieu impliquent chaque résident, y compris dans les gestes les plus quotidiens. Objectif : que chacun ait une utilisation raisonnée des ressources. En pratique, la conception du bâtiment s’appuie notamment sur la mutualisation des espaces et des services, aussi bien pour les salariés que pour les entreprises. Pari réussi !

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