Ca y est : les fenêtres chauffantes arrivent !

 

Encore assez chères, elles offrent toutefois de solides atouts : isolation thermique, chauffage particulièrement économe, hygiène avec zéro condensation…

Des panneaux vitrés chauffants d’il y a 20 ans…

Les vitres chauffantes sont apparues il y a une vingtaine d’années pour isoler les façades des centres commerciaux et sites industriels des zones froides d’Amérique du Nord. On mettait alors en œuvre de grands panneaux vitrés à l’intérieur desquels un gaz était chauffé électriquement. Problème, cette technique est longtemps restée l’apanage des grandes surfaces immobiles, laissant de côté les fenêtres de nos bureaux et logements.

Aux fenêtres chauffantes de nos logements d’aujourd’hui

Depuis, la technique a évolué et les fenêtres chauffantes ont commencé à faire leur apparition. Ces deux dernières années notamment, plusieurs constructeurs ont présenté leurs solutions sur différents salons. L’idée est en effet séduisante : quand on sait qu’une fenêtre peut engendrer des pertes de chaleur jusqu’à 10 fois plus importantes qu’un mur, on saisit immédiatement l’intérêt d’une fenêtre chauffante sur le plan thermique.

Isolation thermique et chauffage intérieur sans condensation

Concrètement, une fenêtre chauffante cumule trois fonctions : elle constitue un isolant qui évite les fuites thermiques, elle chauffe les volumes intérieurs et évite enfin toute condensation. Le principe est assez simple : des films d’oxyde métallique transparents sont posés sur les parties internes des vitres et stimulés électriquement pour produire de la chaleur par rayonnement, avec une température comprise entre 17 et 35 degrés.

De solides économies d’énergie pour un gain de place évident

Les avantages sont nombreux : dans une construction BBC, des fenêtres chauffantes à double ou triple vitrage peuvent se substituer à tout ou partie de l’installation habituelle de chauffage. Le gain de place est évident et les économies d’énergies également : on parle de 25 à 40% de réduction de la facture énergétique en fonction du vitrage. Pour l’heure, seul le coût demeure un frein non négligeable, avec près de 10 000 euros pour une surface de 20 m2.

 

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