Parce qu’il s’appuie sur des objectifs chiffrés d’économies d’énergies, le Contrat de Performance Energétique suppose de pouvoir mesurer et vérifier la réalité des consommations énergétiques avant et après travaux. En clair, il s’agit de vérifier si les objectifs fixés sont atteints. Explications.
Le contrat fixe des objectifs à atteindre sur la base desquels les uns et les autres s’engagent. Avec à la clé des pénalités financières en cas de non respect des objectifs de performance énergétique.
Or, pour qu’un tel contrat fonctionne, l’atteinte des objectifs doit pouvoir être mesurée et vérifiée. Des acteurs de l’efficacité énergétique interviennent à ce stade pour valider l’efficacité et la pertinence des investissements engagés dans la durée. Or, si les acteurs sont nombreux, la méthode est unique. Plus qu’une méthode, il s’agit en fait d’un protocole international de mesure et de vérification, baptisé IPMVP.
Validé par le Grenelle Environnement, recommandé par l’Ademe et le Ministère de l’Ecologie et du Développement durable, l’IPMVP a été mis au point par des ingénieurs américains pour garantir les résultats des travaux d’amélioration d’efficacité énergétique. Ce protocole fixe notamment la manière dont sont établies les consommations de référence permettant de réaliser des comparaisons avant/après. Il fixe également le périmètre de ces mêmes comparaisons.