Opinionway x Ubigreen
Etude réalisée en décembre 2022 sur un panel de 1000 salariés du public et du privé de plus de 18 ans.
- 79% des interviewés estiment que leur entreprise pourrait améliorer sa gestion de l’énergie.
- Seul 1 salarié sur 2 dit que son entreprise est engagée pour lutter contre le réchauffement climatique.
- Si 80% des salariés se disent prêt à subir des températures plus basses, à peine 1 salarié sur 2 pense que cela peut avoir un véritable impact environnemental.
- Etonnemment, seuls 21% des salariés envisagent de demander plus de jours de télétravail à leur employeur pour mieux vivre les périodes de températures extrêmes.
A cette période d’incertitude économique et sociale s’ajoute la crise énergétique. L’explosion des prix de l’énergie oblige les particuliers et les entreprises à s’adapter pour éviter une facture énergétique démesurée.
Mais quelle est la vision des salariés : selon eux, leur entreprise fait-elle le nécessaire ? Informe-elle ses collaborateurs ? Et est-ce suffisant pour agir concrètement à l’urgence climatique ? Quels sont les enjeux pour les entreprises ?
Ubigreen a voulu comprendre les nouvelles attentes des salariés et analyser l’impact de la crise économique sur le retour au bureau et / ou le flex office via un sondage inédit OpinionWay.
Selon les salariés, les employeurs ne s’engagent pas assez en faveur de la gestion de l’énergie et de la sobriété énergétique :
- 79% des interviewés estiment que leur entreprise pourrait améliorer sa gestion de l’énergie (dont 22% tout à fait d’accord).
- Seule la moitié des salariés disent que leur entreprise ou la structure dans laquelle ils travaillent est engagée pour lutter contre le réchauffement climatique (50%).
- Cette même proportion affirme qu’elle ne gère pas parfaitement sa consommation énergétique (48%).
- Enfin, les interviewés déclarent que les employeurs n’agissent pas suffisamment pour réduire leur consommation énergétique (59%).
- 69% pense que l’entreprise devrait davantage inciter ses collaborateurs à réduire leur consommation énergétique individuelle.
- Et 67% des salariés pensent que les organismes employeurs informent peu les collaborateurs sur leur gestion de l’énergie.
« Les salariés apparaissent mitigés quant à la gestion de la crise énergétique par les entreprises et les organismes publics. Certains sont déjà engagés, là ou d’autres pourraient faire plus d’efforts. En somme, les investissements autour de la question énergétique sont jugés insuffisants, soit par manque de moyens, soit car, quand les investissement sont faits, la communication auprès des salariés est faible voire inexistante. Nous le constatons au quotidien, dans toutes les entreprises que nous accompagnons sur la performance énergétique des bâtiments, les salariés sont en demande d’informations et estiment que les entreprises pourraient faire encore plus qu’elles ne le font déjà. Notre logiciel Ubigreen Energy permet de créer des rapports énergétiques à destination des parties-prenantes et notamment des salariés pour suivre l’évolution de l’entreprise sur ce sujet clé. » explique Julien Meriaudeau – Président & co-fondateur d’Ubigreen.
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En effet, le gouvernement a plusieurs fois encouragé le recours au télétravail en entreprise.
Pour autant : seuls 21% des salariés envisagent de demander plus de jours de télétravail à leur employeur pour mieux vivre les périodes de températures extrêmes, notamment en période de grand froid (14%) ou en période de canicule (7%).
Face à la hausse des prix de l’énergie qui risque de se répercuter sur leurs dépenses personnelles, l’engouement des salariés pour le télétravail semble s’estomper. En effet, on remarque que les salariés sont heureux de se retrouver à nouveau au bureau pour créer des liens, échanger et faire des réunions d’équipe.
Près de la moitié des interviewés n’ont pas le choix. Pour certains, leur entreprise n’autorise pas le télétravail (9%). Pour d’autres, leur emploi n’est pas compatible avec le télétravail (34%). Enfin, un tiers des salariés n’envisage pas de le demander (36%). Cette proportion double lorsqu’on interroge uniquement les salariés concernés par le télétravail (63%).
« Le recours au télétravail, même s’il peut contribuer à une gestion optimisée de l’énergie dans les entreprises, ne peut être l’unique réponse apportée par les entreprises à cette problématique. Face aux coûts de l’énergie que les ménages subissent aussi, les salariés se montrent réticents à effectuer davantage de télétravail. L’équilibre semble se situer à 2 jours de télétravail par semaine pour les salariés du privé. Notre solution Ubigreen Workspace va permettre d’optimiser les espaces de travail en mesurant l’occupation réelle afin de mettre en place une politique de télétravail en adéquation avec l’occupation réelle des bureaux. » finit Julien Meriaudeau – Président & co-fondateur d’Ubigreen.
Trop froid ? Tous en pull ? Dans l’entreprise, la température dans les bureaux est devenue un nouvel enjeu.
Selon les salariés interrogés par OpinionWay, la température idéale dans les locaux de l’entreprise ou de la structure dans laquelle ils travaillent est de 20°C en hiver et de 21°C en été. Dans le détail :
- 71% des interviewés estiment que la température de travail idéale devrait se situer en 16 et 20°C en hiver.
- Ils sont plus partagés sur la bonne température à adopter en période estivale : elle serait entre 16 et 20°C pour 43% des interviewés et de plus 20°C pour 47% d’entre eux.
Ces températures de confort souhaités par les salariés sont proches des recommandations officielles bien que légèrement au-dessus pour la période hivernale (+1°C). Rappelons que les pouvoirs publics recommandent d’adopter dans les locaux des entreprises une température maximale de 19°C en hiver et de limiter la climatisation à 4°C sous la température extérieure en été.
Selon 80% des salariés (dont 30% oui, tout à fait), tout le monde doit participer au plan de sobriété et à une meilleure gestion de l’énergie. S’ils considèrent qu’un effort collectif est nécessaire pour gérer au mieux l’énergie, ils sont moins nombreux à considérer que cela permettra de changer la donne concernant la crise environnementale ou la crise énergétique (respectivement 55% et 53%).
Et les salariés du commerce et des transports sont plus nombreux à relativiser l’efficacité de ces mesures : 59% des interviewés estiment que ces recommandations ne changeront rien à la crise environnementale (contre 52% des salariés des services) et 48% qu’elles ne permettront pas de faire des économies financières (contre 42% des salariés des services et 44% en moyenne).
Ces mesures de sobriété apparaissent comme d’autant plus acceptables aux yeux des salariés qu’elles peuvent facilement être appliquées dans les entreprises ou organismes publics (68% dont 22% oui, tout à fait).
« Cette étude sur la gestion de l’énergie montre que les salariés se montrent attentifs aux recommandations des pouvoirs publics, et pour la majorité enclins à les suivre. Ils reconnaissent dans leur ensemble qu’ils ont une part importante à jouer en acceptant des températures moins optimales sur le lieu de travail. Mais pour la majorité d’entre eux, ces mesures ne sont cependant pas de nature à changer la donne en profondeur face au problème climatique » poursuit Julien Meriaudeau – Président & co-fondateur d’Ubigreen.
Ainsi, cette étude montre la nécessité qu’ont les employeurs de mieux communiquer leur politique énergétique et leurs actions de réduction des consommations d’énergie. Par ailleurs, en périodes de froid extrêmes (froid ou canicule), les salariés interrogés ne souhaitent pas demander plus de jours de télétravail. Ce qui tend à démontrer que nous avons atteint un équilibre professionnel avec en moyenne 2 jours de télétravail accordés dans les entreprises. Ubigreen va accompagner les sociétés vers la mise en place d’outils pour rendre les bâtiments plus éco-responsables notamment avec une solution qui utilise des capteurs pour mesurer l’occupation réelle et la façon dont on utilise les espaces de travail afin de réduire son empreinte immobilière. Elle permet de définir les typologies d’usage de ces espaces et de proposer ensuite une expérience de travail hybride optimale.
Notre offre est pertinente aussi au regard de la crise énergétique. Nous permettons à nos clients d’optimiser le kWh par m² réellement occupé, donc de réduire les coûts énergétiques au maximum, tout en garantissant le confort des collaborateurs. Il s’agit par exemple de piloter le chauffage pour que ces derniers intègrent les bureaux confortablement le matin, mais pas de maintenir le chauffage en pleine nuit. La question se pose aussi pour la ventilation pour gérer les taux de CO2, pour la climatisation, l’éclairage, etc.